Uroz a eu un début de vie classique pour un York : né en élevage (qui sait dans quelles conditions pour lui et sa triste mère reproductrice…) et mis en vente dans une animalerie. Là aussi, un grand classique, en animalerie c’est le profit avant tout et aucun discernement n’opère à l’heure de la vente. Ce chiot Yorkshire, race qui peut vivre jusqu’à presque 20 ans a été vendu à un monsieur octogénaire.
Mais Uroz est tombé sur une famille aimante qui l’a bien choyé pendant 10 ans. Toutefois, l’inévitable arriva, le maître âgé perdant ses moyens physiques a gardé tout de même les forces nécessaires pour veiller à l’avenir de son petit compagnon.
Nous sommes ainsi allés chercher Uroz à 2 heures de Paris. La séparation fut un moment plein d’émotion, la touchante dignité de ce maître nonagénaire soucieux pour son Uroz restera dans notre mémoire.
Ce monsieur, et nous-mêmes, ne pouvions pas imaginer à quel point nous n’aurions pas de soucis à nous faire !
Ces Yorks au regard craquant sont parfois très complexes à faire adopter. Ils ont plein de petits pépins de santé quand l’âge avance. Ceux qui ne les connaissent pas peuvent facilement être débordés par des histoires de dents, d’otites ou de cœur – ou, au contraire, ignorer les symptômes.
Parmi un de nos premiers contacts, une dame prénommée Mireille, avec un jardin et un petit York déjà à la maison, nous avait paru une bonne candidate. Nous étions loin de savoir à quel point ! Elle est venue de Nancy le chercher dans le 95 et depuis Uroz vit dans l’absolu bonheur. Mireille a parfaitement géré son petit caractère, ainsi que la cohabitation avec le copain York, l’adorable Georg.
Mais rien ne vaut les images de ce paradis. Découvrez la galerie d’Uroz, le chanceux, chez sa maîtresse de rêve, Mireille.